Au Québec, la gouvernance de l’eau se base sur une approche écosystémique de la gestion des eaux par bassins versants (MDDEP, 2002). Elle constitue le principe de base de la mise en oeuvre du Plan directeur de l’eau et fait appel à la participation des différents usagers, à la prise d’initiatives des décideurs et aux diverses actions qui en découlent. C’est la Loi affirmant le caractère collectif des ressources en eau et visant à renforcer leur protection, adoptée en 2009, qui encadre la démarche et dicte le processus pour l’élaboration du Plan directeur de l’eau. Ce dernier devient l’outil tout désigné pour orienter et favoriser une prise en charge collective des ressources en eau. Dans ses orientations, le PDE doit refléter les préoccupations du milieu autant municipal qu’économique ou communautaire.
L’organisme de bassin versant (OBV) est au coeur de cette démarche. De par sa structure, il est représentatif de tous les acteurs de l’eau. Il favorise la mobilisation, la concertation et le passage à l’action vers une gestion intégrée des ressources en eau au Québec. Comme il est stipulé dans le cadre de référence sur la gestion intégrée des ressources en eau produit par le MDDEFP en 2012 :
« C’est dans ce contexte qu’au Québec, il a été décidé que la mise en oeuvre de la GIRE se traduirait par un mode de gouvernance qui permettrait aux acteurs intéressés, sur une base volontaire, de s’impliquer dans la planification, le choix et l’application des actions concertées visant la protection de cette ressource indispensable. »
L’OBV CARA applique ce principe dans l’élaboration de son plan directeur de l’eau pour la zone de gestion intégrée de l’eau par bassin versant pour la rivière l’Assomption (Zone GIEBV de l’Assomption).