Les pressions ponctuelles (ou directes) proviennent principalement des rejets municipaux et des rejets industriels. Pour les besoins de cette première analyse, n’ayant pas de données fiables pour les rejets industriels, seuls les rejets municipaux ont été considérés comme pressions ponctuelles. Les eaux usées municipales déversent une charge résiduelle de phosphore dans les cours d’eau même après traitement à la station d’épuration. Elles contribuent donc à la pollution des cours d’eau sous forme de pression ponctuelle. La charge totale annuelle en phosphore qui provient des rejets municipaux déversés dans un même bassin versant, en amont d’une station de qualité de l’eau, peut être calculée avec les données compilées dans la Banque de données des statistiques officielles sur le Québec (BDSOQ, 2012) concernant les infrastructures municipales. Cette banque de données est gérée par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT, 2012) dans le cadre du Programme de suivi des ouvrages municipaux d’assainissement des eaux.
Le bassin versant de la rivière L’Assomption
Dans le bassin versant de la station de qualité de l’eau de la rivière L’Assomption (station 0522003), on dénombre vingt-quatre stations d’épuration qui déversent une quantité résiduelle de phosphore dans les cours d’eau. Selon les données de la BDSOQ (2012) et les calculs effectués par la DSÉE (2014), les charges annuelles moyennes de phosphore provenant de ces stations d’épuration seraient estimées à 49 285 kg/an.
Voir la carte
Le bassin versant de la rivière de l’Achigan
Dans le bassin versant de la station de qualité de l’eau de la rivière de l’Achigan (station 0522005), on dénombre cinq stations d’épuration qui déversent une quantité résiduelle de phosphore dans les cours d’eau, soit celles des municipalités de Saint-Calixte, L’Épiphanie, Saint-Roch-de-l’Achigan, Saint-Lin-Laurentides et Sainte-Sophie. Selon les données de la BDSOQ (2012) et les calculs effectués par la DSÉE (2014), les charges annuelles moyennes de phosphore provenant des cinq stations d’épuration seraient estimées à 5 223 kg/an.
